ÊTRE LE LOUP
Montrez nous ce dont vous êtes capables…
 
Théâtre sur prairies
 
 




 

Création 2009


Avec les aides à la création du Conseil Général du Var, de la Région et de la DRAC PACA.
Et le soutien de Karwan (Tournée Réseau RIR Rue)

Auteur : Bettina Wegenast
Texte traduit de l’allemand par Svea Winkler-Irigoin (L’école des loisirs, 2004)


Mise en scène : Françoise Trompette

Scénographie : Jean-Louis Masson

Costumes : Corinne Ruiz-Guilloux

Avec : Frédéric Martinez et Georges Perpes



Une prairie, deux bergers, des moutons qui broutent paisiblement… jusqu’à ce qu’une nouvelle bouleversante se répande dans le troupeau : « Le loup est mort ! ». Après de brèves réjouissances, la place vacante est immédiatement convoitée…

Sous l’apparence d’une fable drôlatique à la portée des enfants, « Être le loup », pose plus profondément la question de l’ombre et du mal, en interrogeant la volonté de puissance qui dort sous l’apparence de l’innocence la plus candide.

Si un mouton peut devenir cannibale en se glissant dans la « peau du loup », s’il suffit de changer de costume pour changer d’identité, comme au théâtre ou dans les jeux d’enfants, alors chacun est sans doute responsable des rôles qu’il accepte de jouer et des éventuels dérapages du scénario …

Durée 55 minutes, visible dès 7 ans

Après une première “sortie de chantier”, le 27 juin 2009, dans le Parc de la Navale à La Seyne-sur-mer (Var), Être le loup entame son parcours par une tournée en région Provence-Alpes Côtes d’Azur dans le cadre de la “Saison Régionale Arts de la Rue / Arts du Cirque”, organisée par Karwan dans le cadre du RIR-rue et soutenue par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le ministère de la Culture - D.M.D.T.S. et le R.I.R. (Réseau Interrégional en Rue).

10 septembre 2009, 18h, Martigues, Nickel Chrome (13)
12 septembre 2009,18h, La Valse des as, Valréas (84)
16 septembre, 18h, Chateau-Arnoux - Les Lauzières (04) Théâtre Durance
18 septembre 2009, 14h30, Le Revest- les-Eaux, Pôle jeune public (83)
19 septembre, 19h30, Le Revest -les- Eaux (83)
20 septembre, 17h, Le Revest- les - Eaux (83)
26 septembre, 17h, Mont-Dauphin (05) Festival du Conte
30 septembre 2009, 18h, Pernes-les-Fontaines (84)
3 octobre 2009, 18h, Valbonne-Sophia Antipolis (06)
7 octobre 2009, 17h, Marseille, Parc Borely (13)
14 octobre 2009, 17h, Marseille, Parc Lonchamp (13)
17 octobre 2009, 14h30, Port-Saint-Louis-du-Rhône, "Carrément à l'Ouest" (13)
21 octobre 2009, 17h, Marseille, Parc Oasis (13)


Aperçu général de l’implantation (9x9 métres)

 

Se mettre au vert
Avec “Être le loup” , Orphéon Théâtre intérieur continue de développer un répertoire de textes contemporains pour l’espace public en plein air. Continuité, fidélité aux auteurs vivants: après Jorge Semprun, Fabrice Melquiot, Jean-Claude Carrière, Michel Azama, Nathalie Papin, Jean-Yves Picq, Françoise Pillet, Sylvain Levey... Bettina Wegenast.
Cette nouvelle création est aussi une rupture dans notre parcours de compagnie.
Après notre dernier spectacle déambulatoire “Les 120 voyages du Fou”, (20 monologues pour l’espace public) nous revenons à une forme fixe, concue pour des spectateurs assis, frontalement.
Pas sur de la poussière de charbon ou des gravats, comme dans “Le retour de Carola Neher” mais sur de l’herbe.
Ce changement de support peut sembler anodin.
Il correspond au moment où le nouveau maire de la ville de Cuers, après différents actes de censure a interdit toutes nos activités dans la ville où nous travaillons depuis vingt-cinq ans. Nous empêchant de répéter dans la rue, nous avons été contraints de nous mettre au vert, de prendre la clef des champs.
Toutes les répétitions d’ “Être le loup” se sont passées en plein air dans la nature.
Ouverture vers de nouveaux territoires, de nouveaux espaces, verts, prise en compte de l’environnement, de la nature et aussi paradoxalement de celle enfermée dans les parcs publics.
La scénographie est basée sur une installation de cinq structures hautes de trois mètres, à la fois épouvantails, totems, porte-manteaux : au fond, au centre du dispositif, le Grand Pasteur; de part et d’autre les espaces du Loup et du Chasseur, et ceux de la brebis Renée et du Nain.

 
 
 
 
     
 

Une fable pleine d’humour...

Le personnage central de Refuge B était un éléphant (Babar). Dans Les Rois, la scène centrale est celle de la rencontre avec un être mythique, le Minotaure, né de l’union de Pasiphaé et d’un taureau.
Pour la première fois, trois animaux (deux moutons et une brebis) sont les héros d’une des pièces montées par la compagnie: une fable dans la lignée d’Aristophane (Les Oiseaux) de La Fontaine (Le loup et l’agneau) ou plus près de nous de F’Murr (Le génie des alpages).

 
 

Nécessité pour les acteurs de se travestir.
Signe des temps.

En bergers landais.


      
Photos Patrice Laisney
 

En moutons


     
Photos Patrice Laisney

 
 

Envie de rire et de faire rire aussi avec ces personnages capables de changer si rapidement de peaux, de retourner leurs vestes. À vue. Sous le regard de tout le monde.


     
 
 

...précédée d’une petite transhumance sur échasses.

Avant cette fable jouée devant un public, enclôs en plein air, il est venu "naturellement" l'envie de construire un court prologue déambulatoire, d'imaginer pour deux bergers une petite transhumance sur échasses .
Échassier, c’est un métier. C'est tout un art, résultat d'une longue tradition populaire à qui Montaigne (dans les Essais, III, XIII) et Proust (dernier paragraphe de La recherche du temps perdu) ont donné leurs lettres de noblesse. Utiliser les échasses, c'est revendiquer une longue histoire, s'y insérer et essayer de l'enrichir.
Les Landes en particulier était une région de bergers - échassiers pour qui les échasses étaient un outil pratique. Les échasses permettent d'avoir un point haut, de surveiller facilement le troupeau de moutons et de le défendre en cas d'attaques de loups. Elles permettent de marcher dans la boue sans se salir, dans l'eau sans se mouiller. Elles permettent de franchir des fossés. Elles accélèrent prodigieusement la marche: "un cheval au trot a peine à suivre les bergers" note un observateur en 1809.


    
 

Quel plaisir de marcher habillé en berger sur échasses, en ville dans un embouteillage, au-dessus des gens et des voitures, avec en arrière-plan la musique des bêlements d'un troupeau imaginaire!
La metteure en scène était la seule dans l'équipe à savoir monter sur les échasses, elle avait appris à l'école primaire. Au fait, Le Chat botté portait-il des échasses ? Qu'en est-il exactement des bottes de 7 lieues de l'ogre récupérées par le Petit Poucet?


 

L’APE
Durant toute la tournée-transhumance d’Être le loup proposée par le RIR rue, le spectacle sera accompagné par un triporteur, jaune et noir comme une abeille: l’APE.
Ape” en italien signifie abeille. Le mot désigne aussi un modèle de triporteur très populaire en Italie. Créé par Piaggio en 1948, l’APE est constitué d’une base de scooter Vespa (guidon et roue unique de direction à l'avant) carénée et d’une plate-forme de chargement ou benne à l'arrière.
Revisité par Franck Fortecoef (Le scénoscope), construit par Sud Side, l’Ape est un nouvel outil d’information, un lieu mobile d’exposition au service des arts de la rue en région Provence - Alpes -Côte d’Azur .
Ses deux côtés sont pourvus d’alvéoles renfermant des informations sur la compagnie en tournée , sur les arts de la rue et les membres du réseau RIR qui regroupe les programmateurs arts de la rue des six départements de la région PACA (Alpes de Haute-Provence, Hautes Alpes, Alpes Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var, Vaucluse).
Durant cette tournée inaugurale, “l’abeille” circulera dans chaque ville pour annoncer le spectacle au programme.


      

 
 
 
| © www.orpheon-theatre.org | accueil | contacts |